The Last Kingdom, saison trois : I am Uhtred, son of Uhtred !

Comment ça, un article le samedi ? wtf ? Oui ben, j'ai envie de vous faire un petit article sur The Last Kingdom,  parce que j'ai le temps et parce que mardi, je sens que je vais vous pondre encore un pavé !

Et puis j'aime pas m'imposer des rythmes finalement. Je fais bien ce que je veux après tout. Oh, hé !

Enfin voilà, j'ai donc récemment fini la troisième saison de The Last Kingdom donc, saison que j'ai dévorée en même pas une semaine alors que j'avais mis des plombes à me lancer dedans. Ouais je sais pas, j'avais pas envie de partir au 9ème siècle, j'avais pas envie à ce moment là d'une série d'époque et quand j'y repense, je me demande bien pourquoi parce que j'ai, comme les deux précédentes, adoré !

Dans cette troisième saison donc, on retrouve Uhtred qui doit choisir son camp dans la confusion et affronter de nouveaux envahisseurs alors que la santé du roi décline, mettant en péril son rêve d'une Angleterre unie.

Dire qu'au tout début, j'ai vu en cette série une pâle copie de Vikings...! Cool, c'est tendance en ce moment les gars du nord qui trucident tout le monde sur leur passage à coups d'épée alors bon, on va pondre une énième série sur le sujet... J'étais emballée moyen moyen à l'époque et pourtant, je suis à jour, j'y suis fidèle alors que finalement j'ai laissé Vikings en plan ! Comme quoi je m'étais complètement plantée !

Parce que oui, The Last Kingdom a réussi à trouver son style, sa touche, son univers. Y a des phrases cultes qui dès que vous les entendez, vous savez où vous êtes : Destiny is all !!! Oh, et ce générique !

Et puis elle a sa figure emblématique :  Alexander Dreymon est parfait dans le rôle de Uhtred, un guerrier paumé entre deux civilisations, un coup danois, un coup saxon, un coup prêt à crever pour sa tribu viking et le lendemain prêt à laisser un bras pour la couronne. C'est un peu compliqué de faire des promesses à Pierre sans trahir Paul j'imagine. On s'y attache à ce gars, surtout qu'il est subtilement interprété, tantôt zigouillant de l'ennemi, tantôt pleurant comme un enfant, tout en nuance et tout en beaugossitude - ouais, carrément super ta nouvelle coupe Uhtred de Bebbanburg. Difficile de l'imaginer dans un autre rôle, ça risque de faire bizarre de le voir interpréter d'autres personnages mais bon, on y est pas encore, j'espère bien le voir encore là-dedans longtemps - la saison 4 aurait été commandée par Netflix, cooool !
David Dawson dans le rôle du roi est lui aussi au top dans cette saison. Sa santé décline et sa transformation physique pour l'illustrer est impressionnante - t'as vraiment une sale gueule mec, tu veux pas un peu d'anti-cernes ?  Avec tout ça viennent tout un tas de questions sur la peur de la mort, ce que l'on peut bien laisser dernière nous une fois partis... Et puis cette relation entre ces deux hommes, cette loyauté à toute épreuve même si elle vacille parfois est absolument magnifique.

Alors après, les intrigues sont toujours un peu pareilles faut le reconnaître quand même : des envahisseurs qui envahissent - forcément meuf - d'un côté et ceux qui doivent se défendre de l'autre. En même temps, c'était ça à l'époque hein. C'était un peu instable quoi. Mais les choses se déroulent tellement naturellement, le récit est si fluide que ça en est addictif. Les épisodes - dix au lieu de huit d'ailleurs - s'enchainent sans que je n'ai jamais décroché une seule minute ! Et puis dans cette saison, il est aussi plaisant de voir la civilisation viking et ses croyances être mise plus en avant, notamment avec Skade, une sorcière mystique qui peut vous frapper d'une malédiction balaise si vous la faites chier. Et elle va bien foutre la merde celle-là d'ailleurs, cette connasse - et en plus j'aime pas sa gueule !

Les fringues de l'époque, les coupes de veuch' et surtout les scènes de bataille sont impressionnantes de réalisme, y a pas de grandes cascades de fou, c'est pas sur-chorégraphié du coup on s'y croirait carrément. C'est sanglant, c'est violent mais pas à l'excès. Les gars n'en font pas des caisses.

Après cette série, c'est tellement pas que ça, comme je vous l'ai dit plus haut, on a à chaque épisode une bonne dose d'émotion qui donne un grand côté humain aux personnages qu'on adore et auxquels on s'attache - et en plus y a plein de beaux gosses du coup c'est pas compliqué de s'y attacher à ces gars là - sans que ça vire bien sûr dans le cul-cul la praline au contraire, on aime ces liens virils entre des hommes loin de leur famille, prêts à mourir les uns pour les autres - oh, c'est beau.

Rien n'est trop d'un côté ou de l'autre, c'est parfaitement dosé.

Non vraiment, je vous recommande vivement cette série dont on peut dire qu'elle se bonifie avec le
temps ! Ouais The Last Kingdom, c'est un peu comme un bon vin ! Après je comprendrais qu'elle ne plaise pas à tout le monde, si l'époque vous rebute, forcément ça risque d'être compliqué d'adhérer !